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Comment résister aux sirènes des réseaux sociaux pour des journées plus productives ?

Combien de fois par jour checkez-vous vos emails ? Combien de fois allez-vous scroller « juste une minute » sur Twitter, Facebook ou Instagram ? Si vous êtes comme la plupart des gens, vous checkez probablement votre téléphone toutes les 3 minutes environ…

 

Des études ont montré qu’on passait en moyenne 8 heures par semaine seulement sur des notifications (soit une journée de boulot entière). D’autres qu’on interrompait nos tâches pour une autre (en majeure partie pour des distractions) toutes les 3 minutes…

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Finalement, c’est comme si l’on avait plus de vraies journées de travail, mais plutôt des séquences de travail entrecoupées d’un paquet d’interruptions et de distractions.

Mauvaise nouvelle : le multitâche à des effets terribles sur notre productivité. En switchant sans arrêt d’une tâche à une autre, notre cerveau a besoin de temps et d’énergie pour se reconcentrer sur chaque nouvelle tâche, et on finit par avoir perdu beaucoup de ressources une fois la journée terminée.

D’après le chercheur David Meyer, le multitâche peut nous faire prendre (selon la complexité de la tâche) de 25 à 100% de temps en plus pour finir une tâche (ces résultats confirment d’ailleurs la loi de Carlson : un travail réalisé en continu prend moins de temps et d’énergie que lorsqu’il est réalisé en plusieurs fois.)

Bref : ça finit par nous faire perdre beaucoup d’heures productives, et par rendre nos progrès plus lents. Donc, comment éliminer ces distractions pour améliorer notre productivité, être plus en contrôle de nos journées et faire avancer nos projets plus vite ?

Pour briser une habitude, il faut d’abord comprendre comment elles fonctionnent.

D’après James Clear dans son livre Atomic Habits, la création d’une habitude suit un process en 4 étapes :

  1. Un déclencheur, qui provoque ;
  2. Une envie, qui amène ;
  3. Un comportement, qui aboutit ;
  4. Une récompense.

Par exemple :

  1. Mon téléphone vibre, alors
  2. Je veux découvrir pourquoi, donc
  3. Je vais checker mes notifications, et
  4. J’ai un shot de dopamine et j’évite mes tâches difficiles un instant.

Les mauvaises habitudes auxquelles on cède étant systématiquement provoquées par un déclencheur, un bon moyen de s’en débarrasser est de faire disparaitre ces déclencheurs. J’utilise deux grandes stratégies pour ça :

1. Rendre la distraction moins évidente

Des études ont par exemple montré qu’avoir notre téléphone à portée de main dans notre environnement de travail puisait dans nos réserves de volonté, même s’il était éteint.

Problème : ces ressources de volonté étant limitées, ça devient de plus en plus dur d’y résister (et de continuer à bosser sur des tâches productives) à mesure que la journée avance.

Pour mieux résister aux distractions, la première chose à faire est donc de retirer de votre environnement les déclencheurs qui vous y poussent (pour ne pas avoir à puiser dans vos réserves de volonté pour y résister).

Le téléphone est sûrement le premier. Le meilleur moyen pour résister à ces distractions est donc de le garder hors de vue : laissez-le dans une autre pièce ou dans la boite à gant de votre voiture pendant vos blocs de travail.

Mais si vous débarrasser complètement de votre téléphone vous parait infaisable, supprimez au moins les signaux qui vont déclencher votre envie de tomber dans les distractions : mettez-le en mode sans distraction et coupez les notifications.

Même chose pour votre ordinateur : supprimez les raccourcis vers les réseaux sociaux ou les autres sources de distractions.

Même si ça parait être du bon sens, retirer de votre environnement les déclencheurs qui ont tendance à vous faire procrastiner est le meilleur moyen de résister aux distractions (facilement). Si les déclencheurs ne sont plus dans votre environnement, vous êtes moins susceptible d’aller checker vos notifications ou d’aller scroller sur Instagram.

2. Rendre la distraction plus difficile

Mais retirer de votre environnement les déclencheurs ne suffit pas toujours. Le problème des distractions aujourd’hui est qu’elles sont trop faciles d’accès, littéralement en un instant.

Un bon moyen d’y résister est de les rendre plus difficiles d’accès en ajoutant de la friction. L’idée est de faire en sorte que d’accéder à ces distractions soit plus difficile que de simplement mettre la main dans la poche ou d’arriver sur Instagram en trois clics.

Pour ça, vous pouvez bloquer les sites ou les applications qui vous distraient avec des logiciels comme BlockSite. Si vous avez tendance à aller scroller sur Instagram au lieu d’écrire un article, le fait d’avoir bloqué Instagram rendra la distraction plus difficile parce que le pattern habituel ne sera plus possible.

De la même manière, vous pouvez désinstaller de votre téléphone les applications qui ont tendance à vous distraire et qui ne vous apportent pas vraiment de valeur. Vous pourrez toujours y accéder depuis un PC, mais vous aurez ajouté de la friction.

Enfin, vous pouvez aussi éteindre votre téléphone pendant que vous bossez. Vous pourrez toujours accéder à vos applications une fois rallumé, mais le fait d’avoir à la rallumer avant ajoute de la friction et rend nos comportements moins impulsifs.

Pour faire simple

Le meilleur moyen pour résister aux distractions et rester concentré sur l’essentiel n’est pas de nous reposer sur notre volonté. Commencez à éliminer ces distractions en retirant les déclencheurs de votre environnement et en rendant la distraction plus difficile.

Ça prendra un peu de temps de briser vos mauvaises habitudes et d’en créer de nouvelles, mais avec le temps vous pourrez améliorer votre productivité et mieux gérer votre temps au quotidien.

Pour aller plus loin, cliquez ici pour découvrir un moyen simple et prouvé pour créer de bonnes habitudes (qui tiennent vraiment).


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